Objet: TR:
Gouvernement_Trudeau_vend_armes_a_Etat_soutenant_terrorisme
Politiciens
et journalistes, est-ce que vous allez décider de "voir"...
comprendre, ce qui se passe ici?
Pierre
Girard
Le Canada vend des armes à un État soutenant
le terrorisme: recours collectif contre Ottawa au sujet d’un contrat de vente
d’armes aux Saoudiens de plus de 15 milliards de dollars
Mondialisation.ca,
10 février
2016
https://twitter.com/henrymakow/status/972992043315318790 Le gouvernement canadien du premier ministre Justin Trudeau fait
l’objet d’un recours collectif devant la Cour supérieure du Québec
relativement à un contrat de vente d’armes à l’Arabie saoudite s’élevant à 15
milliards de dollars. Une action en justice devant la Cour fédérale est
également envisagée. Selon le Globe and Mail de
Toronto : « Les opposants à ce
contrat d’armement de 15 milliards de dollars entre le Canada et l’Arabie
saoudite entendent traduire Ottawa en justice dans le but de bloquer les
livraisons de véhicules de combat, ce qui forcerait les Libéraux au pouvoir à
expliquer comment ils justifient leur vente d’armes à un paria des droits de
la personne soumis à des restrictions en ce qui concerne l’exportation
d’armes. » Le recours judiciaire est
dirigé par le professeur de droit Daniel
Turp et des étudiants de l’Université de Montréal. M. Turp annoncera la
contestation judiciaire samedi et compte la déposer devant la Cour fédérale
dans les trois prochaines semaines. M. Turp et son groupe
appelle les opposants au contrat de partout au pays à se rallier derrière
leur recours judiciaire, qu’ils ont appelé Opération Droits Blindés, en
rappelant la façon dont l’Arabie saoudite maltraite ses propres citoyens
ainsi que le carnage de civils causé par la campagne de bombardement qu’elle
mène au Yémen (Globe and Mail). Fait largement attesté,
l’Arabie saoudite est l’État qui soutient les groupes d’opposition affiliés à Al-Qaïda,
y compris Daesh (ISIS), en plus de jouer un rôle central dans le recrutement,
la formation et l’endoctrinement religieux des mercenaires terroristes
déployés en Syrie et en Irak. Cela signifie que le
Canada vend des armes à un pays qui soutient et commandite des organisations
terroristes. De plus, l’Arabie saoudite est actuellement engagée dans une
guerre d’agression contre le Yémen qui bafoue totalement le droit
international. Les liens qui unissent
l’Arabie saoudite aux terroristes sont largement étayés et seront sans doute
évoqués quand le recours collectif sera entendu. Selon le Daily Express de
Londres, « Ils
[les terroristes de Daesh] ont de l’argent et des armes fournis par le Qatar
et l’Arabie saoudite. » « La source
principale du financement de Daesh jusqu’à maintenant provient de l’aide
accordée par les pays du Golfe, l’Arabie saoudite principalement, mais aussi
le Qatar, le Koweït et les Émirats arabes unis », fait remarquer Günter
Meyer, directeur du centre de recherche sur le monde arabe de l’université de
Mainz, en Allemagne (Deutsche
Welle). D’après Robert Fisk, le
projet de califat de Daesh « est
financé par l’Arabie saoudite » : (…) [V]oyez la toute dernière contribution de
l’Arabie saoudite à l’histoire du monde : le califat islamiste sunnite
en Irak et au Levant, à la conquête de Mossoul et de Tikrīt –
et de Raqqa en Syrie – et peut-être aussi de Bagdad, qui infligera
l’humiliation ultime à Bush et Obama. D’Alep au nord de la
Syrie jusqu’à la frontière entre l’Irak et l’Iran, les djihadistes de Daesh
et de divers groupuscules payés par les wahhabites saoudiens – et les
oligarques koweïtiens – règnent maintenant sur des milliers de milles carrés
(Robert Fisk, The Independent,
12 juin 2014). De plus, en 2013, pendant
sa campagne de recrutement de terroristes, l’Arabie saoudite a pris
l’initiative de libérer des condamnés à mort dans ses prisons. Une note de
service secrète a révélé que ces prisonniers ont été recrutés pour joindre
les milices djihadistes (y compris le front al-Nosra et Daesh) dans leur
lutte contre les forces gouvernementales en Syrie. Les prisonniers se
seraient vu proposer un choix : ou vous restez et on vous exécute, ou
vous partez combattre Assad en Syrie. L’arrangement prévoyait un
« pardon et une allocation mensuelle pour leurs familles, qui étaient
autorisées à rester dans le royaume arabe sunnite ». Le choix offert par
les représentants saoudiens aurait donc été la décapitation ou le djihad? En fin de compte, des détenus du
Yémen, de la Palestine, de l’Arabie saoudite, du Soudan, de la Syrie, de la
Jordanie, de la Somalie, de l’Afghanistan, de l’Égypte, du Pakistan, de
l’Égypte, de l’Irak et du Koweït ont choisi de partir combattre en Syrie
(voir Global
Research, 11 septembre 2013). Des armes
« Made in Canada » Le contrat liant Ottawa
et l’Arabie saoudite est coordonné avec Washington. Il sert essentiellement
les intérêts militaires du Pentagone au Moyen-Orient, en acheminant des
milliards de dollars dans les coffres du complexe militaro-industriel des
USA. Les armes « Made in
Canada » sont fabriquées par la société General Dynamics Land Systems à
London, en Ontario., une filiale du fournisseur en matière de défense General
Dynamics. General Dynamics a des
filiales dans 43 pays, dont le Canada. Vue d’ensemble General Dynamics Land
Systems – Canada est une filiale de General Dynamics Land Systems, qui relève
du groupe commercial Systèmes de combat de la General Dynamics Corporation.
Nous sommes un chef de file dans la fabrication de véhicules blindés légers
et l’intégration des sous-systèmes. Nous fournissons aussi des services de
réaffectation, de modernisation et de réparation et un soutien total à la
flotte de véhicules. La position officielle
d’Ottawa est que ces armes, qui comprennent « des véhicules de combat
munis de mitrailleuses et de canons antichars », ne seront utilisées par
l’Arabie saoudite qu’à des fins de défense nationale. Elles ne seront pas
utilisées contre des civils. Michel Chossudovsky Article original en
anglais : Canada
Sells Weapons to State Sponsor of Terrorism: Class Action Law Suit against
Ottawa over $15 Billion Saudi Arms Deal Traduit par Daniel
pour Mondialisation.ca De : Pierre Girard
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